La conscience du caractère vital et urgent de l’écologie est de plus en plus importante pour le peuple de France. Cela se traduit par une poussée électorale très nette des écologistes à l’occasion du premier tour des élections municipales.
Mécaniquement, les écologistes ont joué un rôle important dans les alliances qui se sont nouées pour le second tour de dimanche prochain.
Ainsi, dans de nombreuses grandes villes, EELV joue un rôle très important dans ces alliances de second tour, qui aboutissent à des listes menées par des militant.e.s PS, mais aussi par des militant.e.s EELV (comme à Grenoble, Tours, Besançon, Lyon ou Toulouse). Voir la carte ci-contre publiée par le Journal du Dimanche.
Mais dans plusieurs grandes villes, on assiste à des alliances très révélatrices entre la droite (LR) et les ’macronistes’ (LREM), au nom du danger principal que représentent les écologistes (des "fous furieux", ces "alliés de l’extrême gauche", ...). Et même à Lille, LR appelle à voter pour... Martine Aubry, contre les écologistes !
Et pourtant tous ces gens là parlent de transition écologique. Mais à ’petits pas’, comme à Sainte-Luce, sans rien faire qui puisse écorner les intérêts de l’agro-industrie et des grands groupes financiers...
Oui, nous le réaffirmons : l’écologie politique représente bien l’humanisme du XXIème siècle et l’espoir que la vie s’impose face aux intérêts particuliers.